Cellules Communistes Combattantes

Campagne Karl Marx
Action contre Intercom, 8 octobre 1985

« C’est cela le capitalisme de nos jours ! La guerre, la misère et l’oppression, qu’elles soient couvertes de l’étiquette de la démocratie bourgeoise ou de celle du nazisme, s’identifient avec le régime capitaliste lui-même ! »

« Travailleurs ! Travailleuses !

Le capitalisme n’a pu perpétrer ses crimes que grâce à la trahison des chefs socialistes. La IIe Internationale s’est écroulée avant même que le premier coup de canon ait été tiré. Les bonzes socialistes se répartissent dans les deux camps impérialistes, les uns se rallient au national-socialisme, les autres ne jurent que par les démocraties des oligarchies financières de Londres ou de New York. »
(
 Le Drapeau Rouge, mai 1941 )

Travailleurs, Travailleuses, Camarades,

Les Cellules Communistes Combattantes sont fières de vous annoncer l’ouverture de la Campagne Karl Marx en ce début octobre 1985. Nous nous engageons, aujourd’hui, à la mener à son terme comme avant-garde politique de la lutte et dans la guerre de classes.

En ce même moment qui voit émerger une nouvelle offensive des révolutionnaires, la bourgeoisie et ses larbins sont lancés dans la grande mystification : les élections bourgeoises. Notre action et celles qui suivront n’en seront que plus justes en ce qu’elles briseront la quiétude de cette sinistre mascarade, de cette misérable farce, et qu’elles feront à nouveau résonner la voix des Communistes !

Notre voix est dans notre lutte, dans la pratique qui définit notre camp et celui de notre ennemi : classe contre classe ! Dans la pratique qui dresse les révolutionnaires contre l’ordre pourrissant des exploiteurs, dans le devenir de la classe ouvrière renversant le capitalisme ! Et il n’y a aucune place pour la collaboration électorale dans cette exigence.

Que ce soit le bouffon bouffi d’insolence et ivre de tempo ou les champions du socialisme qui s’occupent de fermer les usines, de nous jeter dans la misère, de piller le Tiers-monde et d’accueillir les missiles US n’a aucune importance.

Quel que soit l’uniforme dont elle s’affuble, du parlement à la caserne, la dictature des exploiteurs est l’ennemie du prolétariat et cela ne peut pas nous tromper. Spontanément aujourd’hui, les travailleurs et travailleuses comprennent très bien cela. De récents sondages confirmaient que 50 % des populations ne savent pas pour qui voter, ce qui indique parfaitement la méfiance complète que l’escroquerie électorale inspire. Le monde du travail n’oublie pas combien de fois il fut trompé par ses soi-disant « Partis » et il comprend que les élections bourgeoises ne sont que le partage du gâteau sur son dos.

Les Cellules Communistes Combattantes lancent le mot d’ordre de refuser les élections, de voter blanc ou nul, de ne pas collaborer au fonctionnement du pouvoir bourgeois.

CONTRE LE CAPITALISME ET SA CRISE, LA GUERRE CIVILE !

EN AVANT VERS LA CONSTRUCTION DE L’ORGANISATION COMBATTANTE DES PROLÉTAIRES !

Organisons-nous et frappons sans relâche !

EN AVANT VERS LA RÉVOLUTION COMMUNISTE !

TOUT LE POUVOIR AUX TRAVAILLEURS !

Cellules Communistes Combattantes
pour la construction de l’Organisation Combattante des Prolétaires.

   

Campagne Karl Marx, communiqué n°1.

Aujourd’hui, 8 octobre 1985, les Cellules Communistes Combattantes ont attaqué et détruit le siège principal d’INTERCOM, 16 quai des Usines, à Bruxelles. Cette action, portée contre le racket institutionnalisé des « barons électriciens », est le signal de l’ouverture de la campagne d’offensive politico-militaire Karl Marx en ce début octobre 1985. Les mots d’ordre dirigeant cette campagne sont : En avant vers la construction de l’Organisation Combattante des Prolétaires et, Contre le capitalisme et sa crise, la guerre civile !

On peut facilement s’interroger sur l’opportunité de faire un commentaire quant à l’action de ce matin. La clarté et l’exemplarité du choix de l’objectif parlent suffisamment aux cœurs des exploités pour que cette journée soit moins grise et moins morose pour la majorité d’entre nous. Nous savons que sur les lieux de travail, dans les files de pointage, un courant de satisfaction saluera le coup porté à l’institution vampire par nos militants.

Car que dire de plus que ce que représentent pour des millions de travailleurs et de travailleuses ces sinistres notes et factures reçues trop régulièrement, les augmentations, les rappels, les amendes et les coupures ? Que dire de plus devant le quotidien de dizaines de milliers de drames sociaux sans le minimum vital de dignité, pouvoir s’éclairer et se chauffer ..., dont un infime coin du voile fut levé pudiquement l’hiver dernier, après plusieurs centaines de morts de froid, de faim, de dénuement complet, à travers toute l’Europe et la Belgique ? Cet hiver témoin de l’absurdité capitaliste au cours duquel la solidarité sociale dut rouvrir des « chauffoirs publics » comme au XIXe siècle, pendant qu’Intercom engrangeait des milliards de bénéfices sans payer un sou d’impôts !

Nous allons donc, en premier lieu, nous borner à rappeler quelques chiffres éloquents à propos de ces « Intercommunales Mixtes » au sein desquelles le secteur privé contrôle 87 % de la distribution et la quasi totalité des moyens de production. Les tarifs de gaz ont augmenté de 250 % de mars 1969 à mai 1982, et de 40 % ces trois dernières années ( les tarifs gaz-électricité sont toujours liés à l’index ! ). À Bruxelles, 30.000 compteurs sont coupés en permanence, 56.000 rien que pour l’UNERG et dans le Brabant ... Au cours de ces trois dernières années, les trois géants EBES, INTERCOM et UNERG ont réalisé 36 milliards de bénéfices ... Voilà la réalité de la logique capitaliste : réaliser des profits démentiels sur l’exploitation et la misère du monde du travail !

Cette réalité, vécue au quotidien par la classe ouvrière, suffit amplement à démontrer la légitimité — et le devoir — d’attaquer les requins de la distribution d’énergie, et c’est pourquoi, à partir de cette clarté, nous allons plutôt parler maintenant de la situation à l’aube de notre nouvelle Campagne et des tâches qui s’imposent aux avant-gardes révolutionnaires du prolétariat.

Les questions de décrire le monde, de l’analyser ou de l’interpréter sagement, de constater la misère et les injustices, de s’en étonner ou de s’en offusquer, tout en restant assis sur son cul dans l’expectative ou à genoux sur un prie-Dieu ne sont pas celles qui se posent aux révolutionnaires. De la même façon, si nous reconnaissons et revendiquons avec force la subjectivité des révoltés, nous disons que les pratiques autonomes et désespérées des anarchistes n’ont rien à voir avec l’héritage et le devenir de la lutte communiste.

Pour les marxistes révolutionnaires, une des questions principales est celle de comprendre de façon scientifique les mécanismes historiques et les lois de l’évolution de notre monde — et ainsi l’étape actuelle —, pour pouvoir y intervenir de façon appropriée, c’est-à-dire réussir à transformer objectivement le présent dans le sens des intérêts historiques du prolétariat.

CE N’EST QU’EN SE POSITIONNANT D’UN POINT DE VUE HISTORIQUE DE CLASSE ET VIS-À-VIS DE L’OBJECTIF BIEN CONCRET DE LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE QUE LES MARXISTES-LÉNINISTES PEUVENT ANALYSER LA RÉALITÉ OBJECTIVE ET S’ENGAGER DANS UNE PRATIQUE JUSTE ET ADÉQUATE.

Ce que notre expérience et notre éducation de militants communistes nous a appris, ce que notre engagement au sein des Cellules Communistes Combattantes nous démontre chaque jour, est que trouver les réponses correctes aux questions n’est pas plus important que poser les questions correctes, les questions qui se posent à la classe ouvrière dans l’optique historique de son hégémonie.

Dans notre « Document du Premier Mai, À propos de la lutte armée », nous disons : « Si dès maintenant on ne tient pas compte du but, c’est-à-dire de la prise du pouvoir par le prolétariat dans un processus de violence, et des échéances, si on ne tient pas compte de cela dans chacun de nos gestes, alors, de fait, cette échéance recule. »

Voilà comment un marxiste-léniniste se positionne, d’un point de vue de classe et pour la victoire de sa classe, plaçant la théorie comme direction de la pratique et la pratique comme instrument de pouvoir, comme rapport de force antagonique à la dictature bourgeoise, comme anticipation de la dictature prolétarienne. Ce n’est que de cette façon que peuvent être évincés tous les pièges du défaitisme désespéré, toutes les errances kollabos des révisionnistes et des petits-bourgeois radicaux, tous les pièges réformistes ou réactionnaires que nous voyons gangrener le prolétariat, sous couvert de « vraiment socialiste », « faire payer la crise aux riches » ou autre « choisir son progrès ».

Les questions concrètes qui se posent à la classe ouvrière et auxquelles les avant-gardes doivent apporter des réponses claires, des directives de lutte, sont : la conjoncture actuelle est-elle objectivement propice à un processus révolutionnaire, c’est-à-dire au renversement de la dictature bourgeoise et du mode de production capitaliste, et si oui, quelles sont les tâches qui s’imposent aux avant-gardes pour, à partir de ces conditions objectives, organiser et développer les forces prolétariennes vers la victoire.

À la première question, nous répondrons sans aucune hésitation : Oui, LA CONJONCTURE ACTUELLE EST, TANT AU NIVEAU NATIONAL QU’INTERNATIONAL, OBJECTIVEMENT ET HISTORIQUEMENT FAVORABLE AU DÉVELOPPEMENT D’UN PROCESSUS RÉVOLUTIONNAIRE COMMUNISTE.

Attention, quand nous disons cela, nous ne disons rien d’autre que notre analyse des conditions historiques, c’est-à-dire que, comme nous allons le voir plus loin, même dans des conditions favorables, l’organisation des forces prolétariennes peut encore être très faible ! Et c’est là que se trouve la seconde question : comment développer ces forces ?

Les principales raisons conjuguées aujourd’hui et à partir desquelles nous définissons cette période comme favorable à un processus révolutionnaire sont les suivantes :

— la première est la mondialisation et le très haut développement des forces productives, l’impérialisme « achevé » ( l’industrialisation de l’ensemble de la planète et la domination capitaliste à la même échelle, réalisant la prolétarisation de l’ensemble des travailleurs ), ainsi que les capacités accessibles de transformer favorablement les conditions de vie des populations ;

— la seconde est l’hystérie bourgeoise qui, prise au piège de la logique économique capitaliste, doit organiser une récession généralisée dont seule la classe ouvrière fait les frais, ce qui révèle clairement les contradictions antagoniques entre les classes.

Nous allons profiter de cette description des facteurs objectifs pour souligner une des bases de notre analyse. Les Cellules Communistes Combattantes sont fidèlement attachées aux enseignements du marxisme, et par là, estiment que fondamentalement ce sont les classes qui font l’histoire, et que surtout les classes sont le produit d’un système économique, donc ainsi que le prolétariat est une classe objectivement définie au sein du mode de production et dont la force dynamique repose avant tout sur son exploitation économique, c’est-à-dire sur ses contradictions avec le capitalisme et la bourgeoisie. La question d’analyser notre époque doit donc se poser en premier lieu à partir du développement du mode de production et de l’exacerbation des contradictions qu’il engendre.

Aujourd’hui, la réalité objective dans les pays européens — et ainsi en Belgique — peut être définie globalement par la radicalisation, sans cesse croissante, des contradictions de classes. Le système capitaliste en crise est perçu directement et de plus en plus clairement par les travailleurs comme responsable d’une misère s’aggravant sans discontinuité, et l’échéance prochaine de la guerre impérialiste dans les centres révèle aux yeux de tous la solution meurtrière par laquelle la bourgeoisie entend « résoudre » sa crise et relancer ses activités de profit pour quelques décennies 

Cette réalité de la contradiction entre les classes est aujourd’hui plus forte et plus profonde qu’elle ne l’a jamais été, en ce que le mode de production capitaliste n’a plus aucune fonction progressiste dans le développement des forces productives. Ce n’est un secret pour personne — et même reconnu cyniquement aux tribunes de l’O.N.U. —, ces dernières décennies ont vu, pour la première fois dans l’histoire, le développement des structures productives et l’héritage de l’activité laborieuse offrir à l’humanité toute entière la possibilité de résoudre, sans autre étape conséquente de développement, toutes les questions relatives à la satisfaction des besoins fondamentaux des 4 milliards d’habitants de cette planète. Cela veut dire, par extension, que le développement des forces productives déjà atteint, ainsi que l’accumulation des richesses, permettent dès maintenant et pour tous les peuples un rapport fondamentament libre au travail, une société où les hommes et les femmes peuvent concevoir les rapports sociaux autrement que vis-à-vis des contingences matérielles de la survie.

En cette fin du XXe siècle, les richesses de l’humanité sont telles, l’industrialisation à ce point développée, et la machine productive — dans tous les domaines : alimentaire, énergétique, communication, etc. — à ce point performante, que l’ensemble des besoins vitaux, et même plus, de toute l’humanité peuvent être assumés, sont à la portée de ceux qui depuis des générations triment pour cela : la classe ouvrière.

Et un regard sur le monde nous révèle le contraire : jamais au cours de son histoire la condition humaine ne fut globalement aussi misérable, aussi contradictoire avec le développement des capacités productives et les richesses accumulées. Ce qu’il faut comprendre à travers cette réalité, c’est que s’il est juste de reconnaître que la bourgeoisie a eu un rôle progressiste par rapport à la féodalité, s’il est juste de reconnaître qu’au XIXe siècle le mode de production capitaliste était aussi dynamique qu’inhumain dans l’essor des forces productives, ce capitalisme n’est plus aujourd’hui qu’un frein, une tare, un fonctionnement périmé, une direction absurde contraire à la marche de l’histoire humaine.

De ces faits, la crise économique du système capitaliste est maintenant plus globale, plus profonde, l’antagonisme entre les classes plus fort, et les conditions objectives pour en finir une fois pour toutes avec la barbarie, plus d’actualité.

Mais paradoxalement, face à cette situation de radicalisation et de clarification de l’antagonisme, face à ces conditions historiques propices au développement de la lutte révolutionnaire pour le communisme, la classe ouvrière, pourtant très combative dans notre pays, se retrouve désorientée, politiquement inorganisée, égarée sous la tutelle des traîtres historiques, du PS au PC, et de la jeune génération de PTB aux féodaux d’Ecolo.

Voilà posées les deux grandes caractéristiques de la situation objective ici et aujourd’hui. La crise économique du mode de production capitaliste, l’échéance prochaine de la guerre impérialiste, c’est-à-dire une période historique où les contradictions d’intérêts antagoniques entre les classes sont poussées à leurs extrêmes les plus concrètement perceptibles pour le prolétariat, et donc où la mobilisation de cette classe pour la réalisation de ses intérêts historiques propres est la plus favorable ; et d’autre part ( bien que de façon inégale en Europe ) l’encadrement contre-révolutionnaire de la classe ouvrière par la social-démocratie, les syndicats vendus au grand capital, les groupuscules réformistes petits-bourgeois, situation traduite ici par l’absence jusqu’en octobre 1984, avec le déclenchement de notre première offensive, d’une avant-garde politique communiste posant la question d’une stratégie de lutte prolétarienne pour le pouvoir de classe, posant la question de la construction, dans le combat, de l’Organisation Communiste Révolutionnaire.

C’est uniquement dans cette compréhension de la réalité objective et de ses potentialités comme de ses faiblesses que doivent réfléchir et agir les communistes. C’est en se positionnant vis-à-vis de l’exigence d’une révolution possible historiquement que peuvent s’élaborer les choix stratégiques de lutte prolétarienne et se combattre les déviations révisionnistes et réformistes. Nous le rappellerons encore souvent, c’est un formidable combat qu’il faut livrer aujourd’hui — et avec quelle urgence ! — contre les canailles et les traîtres qui égarent la classe ouvrière et entendent la mener à la boucherie impérialiste ... puis une nouvelle fois à la reconstruction nationale et à la défense de la démocratie ! Il faut dire que la tâche ne sera pas aisée, tant ils ont déjà, par deux fois au cours de ce siècle, pris d’expérience en la matière.

Alors, puisque l’analyse nous révèle des conditions historiques favorables, puisqu’un regard sur l’actualité en conforte l’évidence, et que nous avons mis le doigt sur les faiblesses de notre camp, la seconde question, celle des tâches qui s’imposent aux révolutionnaires, est clairement posée.

Les tâches de l’heure, pour les communistes révolutionnaires, sont, par le combat et pour le combat, à partir du matérialisme historique, élaborer une stratégie vivante, globale, actuelle et internationaliste, de conquête du pouvoir par la classe ouvrière. C’est par le combat et dans le combat de classe que se souderont les éléments les plus combatifs, que se tracera la route de la construction de l’Organisation révolutionnaire et ensuite du Parti Communiste.

Nous sommes conscientes, car issues de la réalité du combat de classe ici, de la faiblesse de nos forces, mais ce qui est également clair aujourd’hui, c’est que ce sera à partir de l’étincelle de notre initiative imposée comme avant-garde politique dans la guerre de classes que se doivent d’agir tous ceux qui revendiquent le nom grandiose et responsable de Communistes !

L’Organisation Communiste Combattante, réalisant l’unité des éléments les plus combatifs du prolétariat ne naît pas de son auto-proclamation. C’est dans le mouvement concret de la lutte, de ses expériences et de son enrichissement, des forces développées pour la finalité révolutionnaire, que les avant-gardes s’unifient. Aujourd’hui, aux camarades sincères et combatifs, nous disons : lisez, étudiez, discutez les enseignements du marxisme et du léninisme ; étudiez, discutez les expériences historiques de notre classe, lisez, étudiez, faites circuler et critiquez notre expression politique ainsi que celle des révolutionnaires européens, Brigades Rouges italiennes et PCE(r)-GRAPO espagnols, enrichissez ce patrimoine de vos critiques et confrontez-le à la pratique, posez la question de la révolution, de l’organisation des forces prolétariennes dans cette optique, et les portes de l’avenir s’ouvriront devant nous !

La lutte que les Cellules Communistes Combattantes mènent avec détermination sont les premiers pas dans cette voie, nous avons démontré qu’il est possible et nécessaire de s’organiser, que l’ennemi peut être attaqué et battu, et nous affirmons que ce ne sera qu’à travers le développement qualitatif et quantitatif de cette démonstration, c’est-à-dire quand elle dirigera l’ensemble du mouvement de masses, que nous pourrons réellement et durablement changer notre vie, c’est-à-dire renverser les exploiteurs et le capitalisme.

LA LUTTE ET LA VICTOIRE PROLÉTARIENNES SONT POSSIBLES ET EXIGÉES EN CETTE FIN DE SIÈCLE. LES COMMUNISTES ONT LE DEVOIR ET L’HONNEUR DE SE LANCER DE TOUTES LEURS FORCES DANS CETTE BATAILLE !

EN AVANT VERS LA CONSTRUCTION DE L’ORGANISATION COMBATTANTE DES PROLÉTAIRES !

CONTRE LE CAPITALISME ET SA CRISE, LA GUERRE CIVILE !

Organisons-nous et frappons sans relâche !

EN AVANT VERS LA RÉVOLUTION COMMUNISTE !

TOUT LE POUVOIR AUX TRAVAILLEURS !

Cellules Communistes Combattantes
pour la construction de l’Organisation Combattante des Prolétaires.